Même des ordinateurs patchés succombent à l’attaque
Mais contrairement à WannaCry, Petwrap a plus d’une corde à son arc. Selon Mikko Hypponen, chercheur en sécurité chez F-Secure, le malware utilise deux autres vecteurs de diffusion, à savoir WMIC (Windows Management Instrumentation Command Line) et PSExec, des technologies d’administration de parcs d’ordinateurs qui permettent de se connecter à distance et d’exécuter des commandes.
C’est pourquoi – et c’est nouveau – Petwrap arrive à infecter des machines totalement patchés. « Il suffit qu’un ordinateur ne soit pas patché pour que le ransomware s’infiltre dans le réseau. Le malware peut alors obtenir des droits d’adminitrateurs et se propager sur d’autres ordinateurs », explique l’éditeur Eset dans une note de blog. Une stratégie diabolique. La bonne nouvelle, c’est que les particuliers ne devraient pas être exposés à cette attaque, compte tenu des modes de propagation.
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