Elise Lucet (Cash investigation) révèle que les données de nos cartes Vitale sont transmises sans consentement à une société privée :

http://www.geopolintel.fr/article2667.html

Il existe plein d'autres liens ...

On est dans une démocratie
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répétez

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La flagellation + la méthode Coué semblent bien être les dernières les solutions

Hélas, ça ne date pas d'hier. Je me souviens qu'au début des années 2010 quand j'avais vendu ma voiture, quelle n'avait pas été ma surprise de constater qu'il y avait une case à cocher sur le bordereau de cession de véhicule pour refuser que mes coordonnées soient communiquées à des tiers.
Donc l'Etat vend nos coordonnées par défaut, alors que ce devrait être l'inverse. A qui ? Mystère, ce n'est pas précisé.

Et je viens de m'apercevoir que la dite case est toujours présente en bas du formulaire:
https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_15776.do

Bonjour,

Citation :

— Ça date de l'application de la loi Loppsi 2 qui permet à l'État de vendre les données personnelles du certificat d'immatriculation aux diverses sociétés (Dekkra, …) qui seraient intéressées suivant un barème tout ce qu'il y a de plus officiel.

Carte grise : l'État peut vendre les informations de vos cartes grises à des entreprises privées et sans vous prévenir
https://www.caradisiac.com/Carte-grise ... s-vous-prevenir-64297.htm

— Pour ce qui concerne le sujet des cartes vitales, l'autorisation de transmission des datas (pseudonymisées; c.a.d traitées de manière à les rendre anonymes) a été permise par la CNIL en 2018.

Voir ici; Entrepôt de données santé IQVIA : la CNIL rappelle les conditions et le cadre légal ayant permis son autorisation en 2018
https://www.cnil.fr/fr/entrepot-de-don ... t-permis-son-autorisation

A priori ces data carte vitales « pseudonymisées » sont utilisées dans le cadre de recherches médicales et sur ce point précis le RGPD n'impose pas le consentement express des individus concernés. Ce qui pose problème c'est que la « pseudonymisation » et « l'anonymisation » sont deux choses différentes à ne pas confondre. Avec la première hypothèse on peut retrouver les individus, plus difficilement avec la seconde ;

Et c'est bien ce point particulier qui a fait "tiquer" Élise Lucet. (et aussi le fait que l'affaire n'a pas été ébruitée ??)

L’anonymisation de données personnelles
https://www.cnil.fr/fr/lanonymisation-de-donnees-personnelles

Nous en saurons plus le 20 mai..!

Pour compléter le propos, voir le RGPD chez IQVIA
RGPD chez IQVIA
https://pharmastat.iqvia.com/protection-des-donnees-personnelles

Donc d'après les infos fournies par Tignothe, In fine, l'état, c'est "faite ce que je dis, pas ce que je fais"
Il tape sur les doigts de ceux qui récoltent les données privées, mais eux ce le permettent sans même devoir prévenir les utilisateurs.

Bonjour,

Citation :

— Ce n'est pas tout à fait comme cela que les choses se passent ; l'État ne peut qu'appliquer les lois qu'il met en place et la majorité en poste ne peut faire autrement que d'appliquer celles antérieures à sa venue.

Par contre, la majorité se dépêche dans le temps qui lui est imparti à promouvoir des lois qui lui sont ou seront bénéfiques. C'est pour cela que certains articles de loi passent en « catimini » dans des lois « fourre tout », … un peu comme cette loi Loppsi 2 avec sa centaine d'articles ou encore la Loi Macron en 2015 et ses multiples amendements qui est passé dans la nuit de vendredi à samedi à 5 h 00 le matin. (voir l'affaire CIGEO)…

C'est par la suite que les journalistes (et les députés de l'opposition) s'agitent tardivement, mais trop tard ! D'où l'importance d'envoyer les « bons députés » à l'Assemblée Nationale pour que les choses se passent dans le respect des lois et avoir l'œil sur ce que l'on tente de nous faire avaler.

— Pour ce qui concerne le fait de prévenir les utilisateurs, il n'y a aucune obligation allant dans ce sens, donc on ne peut reprocher à l'État de ne pas le faire.

Citation :
Heu si je ne me trompe pas au niveau numérique il existe bien un texte ou une loi (il me semble que c'est dans la RGPD) qui stipule de demander à l'utilisateur s’il accepte que des données récupérer soient diffusé à des tiers.

Donc ça revient un peu à ce que je disais précédemment "faite ce que je dis, pas ce que je fais" l'état s'octroie certains droits qu'il refuse à d'autres entités

Quant à choisir les «bons députés» je n'y crois plus, dans le sens ou une fois qu'ils ont gouté à un peu de pouvoir, et ben ils rentrent dans le rang et suivent le troupeau.

Bonjour,

Citation :

— En général lorsque je prends la peine de mettre des liens dans mes propos, ce n'est pas pour faire « joli » mais bien parce que la lecture de ceux-ci amène une meilleure compréhension des propos.

La réponse est contenue dans la question :

En matière de recherche médicale, le RGPD et la loi Informatique et Libertés n’imposent pas le recueil d’un consentement exprès, sauf dans certaines circonstances particulières.

Le mieux c'est de lire tout le texte avant d'argumenter au hasard. L'État ne s'arroge aucun passe-droit.

Citation :

— 577 députés à l'Assemblée Nationale élus pour cinq ans au suffrage universel direct. C'est ce que dans notre beau pays, nous appelons « la démocratie », un régime politique dans lequel le pouvoir est contrôlé par le peuple.

Penser un seul instant qu'un député puisse « goûter » à un peu de pouvoir, … rentrer dans le rang et suivre le troupeau ? Ce genre de propos est très certainement à mettre au crédit de la théorie du complot ?! Quand un député ne fait pas l'affaire, il ne dépasse pas les cinq ans !

Pour ce qui me concerne, j'exerce pleinement mon droit de vote, car c'est comme cela que vit une démocratie. Autrement il est très facile de se retrouver avec une dictature, une théocratie ou autre régime totalitaire.